Les résultats de la dernière étude “Empreinte Humaine / Opinion Way” de mars 2021 montre combien les salariés sont impactés psychologiquement par cette crise sanitaire qui dure depuis maintenant plus d’un an.
Le constat le plus alarmant de cette étude est sans nul doute l’explosion du taux de dépression nécessitant un accompagnement. Cet indicateur a augmenté de 15% par rapport au dernier baromètre 2020, passant ainsi de 21 à 36%. Pire encore, les dépressions sévères ont doublées en l’espace d’un an seulement.
Qui est le plus exposé ?
Les populations les plus fragiles ou présentant le plus de risque sont toujours les mêmes par rapport aux études précédentes. En premier lieu, on retrouve les jeunes de – de 29 ans, qui selon l’étude seraient 62% à être en situation de détresse psychologique. 53% des femmes seraient également dans une situation de détresse psychologique (contre 38% pour les hommes). On retrouve également dans cette catégorie les managers, qui seraient quant à eux, 48% à être en détresse psychologique.
Quid des télétravailleurs ?
En un an, les télétravailleurs sont devenus la population la plus exposée aux risques psychosociaux. Près d’un télétravailleur sur deux (49%) serait en détresse psychologique alors que ce taux est de 43% pour les salariés présents physiquement en entreprise.
Cette étude met en exergue la lassitude grandissante vis-à-vis du télétravail. Ils sont même 40% à saturer du télétravail (+10%). 40%, c’est également le pourcentage de télétravailleurs qui disent ne pas pouvoir faire tout leur travail en télétravail. Pourtant et paradoxalement, ils sont 50% à déclarer commencer plus tôt et finir plus tard leur journée en télétravail.
Les managers ne sont pas épargnés par les contraintes inhérentes au télétravail. 50% d’entres eux considèrent que le télétravail les empêche de manager correctement. 60% disent manquer de moments informels à cause du télétravail et près d’un manager sur deux ne sait pas où placer la limite entre trop ou pas assez de contrôle du travail.
Cette nouvelle étude démontre que la détresse psychologique des salariés est une réalité et que la situation sanitaire qui perdure est un facteur aggravant. Il est clair que dorénavant préserver la santé mentale des salariés est plus que jamais une priorité et une nécessité pour l’entreprise
Retrouver les chiffres de l’étude ici